Afin de sensibiliser les entreprises du Lot concernées par le besoin de se réinventer, un séminaire d’information sur l’industrie du futur est proposé mercredi 7 novembre au sein de la Maison de région, à Cahors.
L’industrie 4.0 ne doit pas échapper pas au Lot. Mais derrière cette expression fourre-tout se cache un véritable défi pour certains dirigeants d’entreprises lotoises, tous secteurs confondus. La région Occitanie, par le biais de son agence Ad’Occ et en partenariat avec la préfecture du Lot, se propose donc d’apaiser leurs doutes avec des ateliers et des conférences qui présenteront les avancées déjà existantes, exemples à l’appui. Le rendez-vous est prévu à la Maison de région mercredi 7 novembre.
Les progrès déjà entamés dans le Lot
« Beaucoup d’entreprises lotoises peuvent se sentir déconnectées des évolutions en cours », concède sans jeux de mots le vice-président de la région Occitanie, Vincent Labarthe. Il explique cependant qu’elles devront s’y mettre « si elles ne veulent pas perdre de parts de marchés ». De quelle évolution parlons-nous ? D’une part de la robotisation de la production et d’autre part de la digitalisation des modes de communication, visant à augmenter la productivité.
Les entreprises du Lot sont invitées à s’aligner sur la situation de la France, qui compte plus de 30 000 robots intégrés dans les circuits de production, le double de l’Italie mais beaucoup moins que l’Allemagne (170 000). « Sans que cela ne menace l’emploi », promet Vincent Labarthe.
La prise de risque valorisée
La préoccupation quant au respect de l’environnement est un autre volet non moins important de ce séminaire. Le préfet du Lot Jérôme Filippini juge sur ce point qu’il n’est « pas nécessaire de renforcer la législation existante », à savoir la Responsabilité sociale des entreprises (RSE).
Alors comment raccrocher les entreprises les plus éloignées de ces évolutions jugées incontournables ? En leur faisant comprendre, selon Vincent Labarthe, que « ces démarches sont intéressantes pour les entreprises lotoises » et que « la réussite est dans leur camp ». Dans le domaine de l’agroalimentaire et de l’aéronautique, le vice-président de la région Occitanie salue les avancées déjà effectuées et qui seront présentés lors du séminaire du 7 novembre.
Question subventions, Jérôme Filippini cite un plan d’investissement de l’État « pour les entreprises les plus audacieuses ». Le risque des entreprises paie donc, dans ce contexte d’évolution technologique. Pour les autres, reste à savoir à quel prix se conduira la transition.