Bernard Capbern a pris la tête du CEA/Gramat le 1er février. Il succède à ce poste à Bénédicte Guilpart avec qui il a célébré la cérémonie de passation de direction le 14 mars en présence de la direction du CEA et de plusieurs autorités locales.
Originaire des Landes, le nouveau directeur a obtenu un doctorat de mécanique à l’université de Bordeaux. Il rentre à la direction des applications militaires (DAM) du Commissariat à l’énergie atomique en 1986 au Centre d’études des techniques avancées (CEA/Cesta) pour travailler sur les armes nucléaires. Il travaillera sur le prototype du laser mégajoule et effectuera un passage éclair au centre de Limeil. En 2004, il prend la direction d’un service de calcul et d’essais thermomécaniques dans le cadre de la dissuasion. En 2008, il part à Paris au siège de la DAM où il passe quatre ans comme chef de projet avant de revenir à Bordeaux en tant que chef de département pour la conception, la réalisation industrielle et la mise en service du laser mégajoule. Il avait là 300 personnes sous ses ordres.
Dans sa carrière, il a eu l’occasion de rencontrer des ingénieurs du centre de Gramat, à l’époque appartenant à la délégation générale pour l’armement (DGA). « J’arrive à Gramat avec la volonté de faire en sorte que les ressources humaines et les moyens soient en cohérence avec les objectifs à atteindre dans nos programmes », dit-il. Le centre de Gramat a bénéficié des transferts d’activités depuis d’autres centres de la DGA. Aujourd’hui, le centre de Gramat occupe 330 agents – titulaires, contrats à durée déterminée, thésards et autres alternants. Enfin la maintenance des moyens du centre, le soutien technique et la logistique représentent une centaine d’emplois. Nouveaux arrivants et remplacements des départs en retraite se traduisent par une trentaine de recrutements par an.
Bernard Capbern est marié, père de deux enfants et compte deux petits enfants dans sa famille. Ancien rugbyman, il pratique le vélo et adore la musique. Nous lui souhaitons un bon séjour dans la capitale du causse.
Correspondant – La Dépêche – le 05/04/2023