Le partenariat a été lancé mardi après-midi.
L’entreprise et l’établissement ont lancé mardi, dans le cadre de la semaine de l’industrie, un projet pédagogique commun pour mieux faire découvrir le monde de l’entreprise à des élèves de 3e.
Les quatorze élèves de la classe 3e prépa métiers du lycée Monteil de Rodez avaient les yeux grands ouverts. Même si la spécificité de cette formation est de découvrir le monde de l’entreprise, ce n’est pas tous les jours qu’ils ont l’occasion de mettre les pieds dans une usine de cette taille. Mardi après-midi, dans le cadre de la journée de l’industrie, ces jeunes ont pu faire une visite sur-mesure de l’usine Bosch d’Onet-le-Château. Le début d’un partenariat entre l’établissement et l’entreprise allemande que tous les acteurs du dossier espèrent durable. En effet, une convention a été signée afin de développer des actions de formation commune. « L’idée est de renforcer les liens entre l’école et le monde de l’entreprise, détaille Valérie Blanc, proviseure adjointe de l’établissement, aux manettes de cet échange, avec Jean-Marc Riols, directeur délégué aux formations professionnelles et technologiques. Cela permet aussi aux élèves de préparer leur insertion professionnelle et de commencer à construire leur parcours d’orientation. »
Concrètement, cette convention va se matérialiser par des journées, passées tout au long de l’année dans l’entreprise, afin de découvrir des métiers, mais également y recevoir quelques cours spécifiques. Des salariés de Bosch viendront également faire des interventions dans le lycée ruthénois. « C’est indispensable pour que les élèves, qui sont encore assez jeunes, puissent se faire leur propre vision de l’entreprise, reprend Valérie Blanc. Pour beaucoup, c’est la première fois qu’ils mettent les pieds dans une usine. «
Des cours dans l’entreprise
Pour Bosch également, c’est l’occasion de faire évoluer, auprès des jeunes, l’image des métiers de l’industrie. « C’est l’occasion pour nous de valoriser nos métiers, détaille Isabelle Soulié, adjointe responsable ressources humaines dans la direction l’entreprise ruthénoise. On n’est plus à l’époque de l’industrie sale dépeinte dans les Temps modernes de Charlie Chaplin avec des huiles de partout. On est sur des nouvelles technologies, des machines modernes et propres. » Et pour casser cette image tenace, il a donc été décidé d’ouvrir un maximum les portes, que ce soit via ce partenariat, ou via les nombreuses visites de classes, organisées chaque année avec les établissements qui le souhaitent.
Maintenant, l’équipe éducative du lycée Monteil et Bosch vont travailler à la cocréation d’un projet pédagogique pour la classe de 3e concernée par le partenariat, qui se conclura, en fin d’année scolaire avec la participation à l’Industrie Cup, un concours organisé par l’Union des industries et métiers de la métallurgie Occitanie.
Un escape game pour découvrir l’industrie
Dans le cadre de la semaine de l’Industrie, la classe de 3e prépa métiers du lycée Monteil de Rodez a pu, mardi, matérialiser le lancement du partenariat avec l’usine Bosch d’Onet-le-Château, en deux temps. Tout d’abord, chaque élève a eu le droit à une visite personnalisée des locaux, accompagné d’un salarié. Pendant une heure, ils ont eu un bref aperçu de l’activité et des métiers exercé sur le site ruthénois.Ensuite, ils ont participé à un escape game, proposé par l’Union des industries et métiers de la métallurgie Occitanie. Créé grâce au financement de la Région Occitanie, celui-ci est utilisé, à des fins pédagogiques, sur tout le territoire de l’ex-Région Midi-Pyrénées, que ce soit pour les jeunes ou pour des chômeurs en reconversion. « L’idée est de faire découvrir de manière ludique l’univers de l’industrie, détaille Erika Asencio, chargée de mission classe et entreprise à l’UIMM Occitanie. Ce jeu, d’environ une heure, leur permet d’avoir un aperçu sur des métiers comme le contrôle qualité, la lecture de plan, le câblage, mais aussi le travail en équipe et en coopération. »
https://www.ladepeche.fr/2021/11/24/le-lycee-monteil-et-bosch-main-dans-la-main-9947371.php
guilhem richaud – La Dépêche – le 24/11/2021