Le groupe lotois poursuit son développement, en France et à l’étranger, et vise la barre des 650 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020.
La petite entreprise familiale, créée au début des années 90 et devenue au fil des années un groupe international, poursuit sa «success story» sur fond de conjoncture économique favorable. Il y a un an, Figeac Aéro a été désigné repreneur du fabricant de pièces de tôlerie Auvergne Aéronautique : un fournisseur d’Airbus qui a récemment signé un contrat pour la production de pièces destinées au programme A320 Neo pour 21 millions de dollars… «Le rachat d’Auvergne Aero a été une formidable opportunité pour Figeac Aero d’acquérir un savoir-faire français qu’il n’avait pas et qui est reconnu dans notre secteur d’activité à savoir la production de pièces de tôlerie aéronautique», souligne Nicolas Geneteaud, responsable de la communication du groupe. Auvergne Aéro est composé d’un site de production à Aulnat, près de Clermont-Ferrand, mais également d’un autre de taille équivalente à Casablanca au Maroc. Cet achat ou encore l’entrée en production de son «usine du futur» témoignent de l’ambition d’un groupe qui vise un chiffre d’affaires de 650 millions d’euros à l’horizon 2020. En mars dernier, celui-ci atteignait «seulement» 325 millions d’euros. Mais la bonne santé actuelle du secteur aéronautique (à l’image de la récente commande record d’Airbus) incite à l’optimisme… et à poursuivre les investissements. «Les bonnes nouvelles des grands donneurs auront forcément un impact positif sur le tissu des sous-traitants dont nous faisons partie. Nous recrutons de l’ordre de 100 nouvelles personnes en France par an», affirme Nicolas Geneteaud. Le groupe compte actuellement plus de 3 000 salariés, répartis entre son «vaisseau amiral» à Figeac (1 150 employés) et ses 13 filiales situées en France et à l’étranger. ?
«Usine du futur» : démarrage progressif
Les travaux de cet atelier ultra-automatisé ont débuté en 2015 à Figeac. Pour le groupe, cet atelier représente un investissement de 37 millions d’euros. L’usine produit actuellement des carters de moteur en titane pour le programme Leap de Safran Aircraft Engines. Le bâtiment est terminé avec 45 % de l’équipement en production. A terme, elle comptera une ligne de production de 12 tours fraiseurs. «Les postes de travail seront automatisés et connectés. Ainsi, le système sera en mesure d’analyser et d’accompagner les hommes dans la prise de décisions au regard d’informations qu’il aura enregistré. Il y aura plus de robotique et plus de cobotique pour améliorer les conditions de travail et fiabilisé le process», avance Nicolas Geneteaud.
Source : LA DEPECHE : 30/11/2017 : Lot : Figeac Aéro garde le cap – 30/11/2017 – ladepeche.fr