Le soleil se montrait timide, mardi matin, à Capdenac-Gare. Pourtant, élus locaux et salariés de Mecojit étaient réunis pour inaugurer les 60 m2 de panneaux solaires récemment installés sur la halle qui protège la locomotive. L’occasion pour l’entreprise spécialisée dans le domaine du photovoltaïque de se faire connaître du grand public alors qu’elle enchaîne les projets sur le territoire du Grand Figeac. Après la réussite de CéléWatt à Brengues, elle multiplie les réalisations à Capdenac où elle a déjà équipé les toits du gymnase, de la tribune du stade ou encore du restaurant scolaire et des vestiaires des berges du Lot.
Un soutien tardif des pouvoirs publics
Une aubaine pour les collectivités qui, si elles ont pris beaucoup de retard – de l’avis du maire de Capdenac-Gare, Stéphane Bérard – sont désormais prêtes à aller dans le sens du développement durable. «Grâce à l’évolution des mentalités, notamment avec la mise en place des partenariats public/privé» d’après l’édile qui explique avoir toujours «aidé à l’implantation de la société avec la volonté de travailler ensemble». Le Grand Figeac est tout aussi mobilisé sur ces problématiques de la voix de son président Vincent Labarthe qui se dit «très heureux d’avoir des entreprises comme Mecojit sur le territoire».
Une entreprise en pleine croissance
Fondée en 2002 par des ingénieurs, l’entreprise Mecotech – devenue Mecojit en 2013 – est spécialisée dans le photovoltaïque grâce, notamment, à l’invention en 2006 de Mecosun, un concept breveté qui permet une intégration optimale des panneaux solaires aux bâtiments. «Ce n’est pas désagréable de pouvoir travailler à la maison», explique Sébastien Mounier, le directeur général de l’entreprise composée d’une vingtaine de salariés qui officie essentiellement en Aveyron, dans le Cantal, le Lot mais aussi la Corrèze.
«En dix ans, on a posé l’équivalent énergétique du Grand Figeac, et même plus», renchérit Yanis Desangles, cofondateur de la société. Quoi qu’il en soit, le partenariat entre les collectivités et Mecojit ne semble pas près de s’estomper alors que Vincent Labarthe rappelle les objectifs ambitieux de la transition écologique à l’échelle régionale d’ici à 2050.
«C’est un peu notre autre voie verte !», glisse ironiquement Bertrand Cavalerie, troisième vice-président du Grand Figeac.