Jeudi à midi, c’est à Matignon qu’était attendue une trentaine de chefs d’entreprise du Lot. Édouard Philippe, le Premier ministre, les accueillait pour un déjeuner d’échange. Parmi cette délégation de patrons lotois, Agnès Aubertin, P.-D.G. de l’entreprise France Noyer à Assier, était conviée. C’est même à la table d’honneur, celle du Premier ministre qu’elle a été invitée à s’asseoir, aux côtés de Jean-François Chanut P.-D.G. de Ratier, mais aussi de la direction du Groupe Cahors et de celle d’Andros.
« Édouard Philippe a pris le temps de s’entretenir avec chacun de nous, avant que le déjeuner ne commence » commente-t-elle. « Ses collaborateurs étaient présents et tous très disponibles pour recueillir nos attentes et nos remarques sur la loi PACTE » (Plan d’action pour la croissance et la transformation des entreprises) ».
Lors de ce repas, Agnès Aubertin a pu proposer son idée pour soutenir et encourager l’exportation des productions de nos entreprises, notamment des PME comme la sienne. « Les discussions ont été spontanées, sans tabou, nous avons même parlé des 80 km/h, des voitures électriques, des cheminots ou encore de l’apprentissage que le gouvernement souhaite relancer », confie-t-elle.
Mini-entreprises
Comme elle l’espérait, elle a pu glisser un mot aussi sur les mini-entreprises créées dans les établissements scolaires lotois et animées par des représentants du monde économique et les enseignants. « La conseillère à l’Éducation connaissait le principe, mais s’est dite étonnée par la réussite et l’ampleur de cette initiative dans le Lot. Je lui ai remis un dossier que j’avais préparé », précise la chef d’entreprise.
Il se pourrait même que le ministre de l’Éducation, Jean-Michel Blanquer, vienne voir cela d’un peu plus près, en mai prochain, dans le Lot. C’est du moins ce qu’on lui a laissé entendre.