Rendez-vous le 25 mai pour une Journée portes ouvertes au grand public, une première pour l’entreprise
Entouré de la sous-préfète, Pascale Rodrigo, du président de la CCI, Dominique Costes, du président de FACE, Alain Picasso, du président de Decazeville communauté, André Martinez, et du maire de Decazeville, François Marty, le dirigeant d’STS, Stéphan Mazars, a fait les honneurs de son entreprise au député Roland Lescure escorté d’Anne Blanc. Si STS a été créée il y a 30 ans par le père de l’actuel chef d’entreprise afin de reclasser les travailleurs handicapés de la sidérurgie, elle emploie aujourd’hui près de 180 personnes (130 à Decazeville et 45 à Capdenac) en situation de handicap. «L’entreprise a une vision sociale et sociétale par rapport aux travailleurs accidentés de la vie. ça a permis de faire bouger la vision des gens sur le handicap mais aussi de développé le rôle de l’entreprise dans le territoire et le rôle du territoire dans l’entreprise», insiste son dirigeant. À ses débuts, l’entreprise se consacrait essentiellement aux volets roulants en PVC et un peu à l’aéronautique. Mais lorsqu’il a succédé à son père en 1993, Stéphan Mazars a développé ce secteur jusqu’à devenir sous traitant 2e rang pour Airbus via Ratier Figeac et Lisi aérospace. Aujourd’hui STS fabrique des pièces pour l’aéronautique (écrous flottants, trappes à essence, pièges à bruits, échangeurs d’air, tête de missiles) mais aussi pour le nautique (chantier naval de Bordeaux) et la cosmétique (dans son unité de Capdenac). L’une des difficultés majeures de l’entreprise c’est le recrutement. «Même si les lycées du secteur forment à nos métiers, certaines tâches sont très spécifiques à l’entreprise, on est donc en train de monter notre propre centre de formation», explique Stéphan Mazars. Car STS, ce sont peu de machines mais des hommes et des femmes (30 %) qui développent un vrai savoir-faire de gestes manuels. Après l’agrandissement de STS dans des anciens locaux de la communauté de communes, l’un des objectifs pour l’année 2019 sera la livraison d’une centaine de machines à aligot très attendues par les restaurateurs et leurs clients.