En effectuant le tour du propriétaire en présence de Valérie Hériaud-Zanon, dirigeante aux côtés de son époux Pierre Zanon de l’entreprise Aveyron Elec Concept, un objectif majeur se dégage : la confiance. Une confiance réciproque basée aussi bien sur le respect des 28 collaborateurs qui font la richesse de cette entreprise d’électricité industrielle, que sur les relations avec une clientèle de majors de l’industrie comme Schneider, Michelin, Dassault… Pour autant, les recrutements ne sont pas faciles pour cette société qui souhaite étoffer ses équipes en vue de faire face à une surcharge de travail. Selon Valérie Heriaud-Zanon, « le confinement a rebattu les cartes de nos activités professionnelles en nous mettant à l’arrêt dans un premier temps, alors que notre carnet de commandes était rempli, avant de s’effondrer en raison du report des chantiers, heureusement, nos salariés ont bénéficié du chômage partiel avant de reprendre une activité normale depuis le début de cette année, ce qui nous oblige désormais à embaucher de nouveaux collaborateurs ». Trois électriciens industriels sont activement recherchés pour une période d’essai de deux mois débouchant sur un CDI. Des salaires motivants, qui approchent les 3 000 € brut mensuel, mutuelle, prévoyance et épargne salariale en prime, « malgré cela, nous peinons à trouver des professionnels, et même des débutants motivés », souligne t-elle. Les raisons de ce marché du recrutement plus que tendu tiennent en deux mots, « les métiers manuels n’attirent plus les jeunes, ils souffrent d’une image peu valorisante, alors que nous mettons tout en œuvre pour attirer de nouveaux profils ». Lors d’un job-dating organisé par le Conseil départemental dans le cadre du salon de l’Aveyron à Paris, Cyril n’a pas hésité à quitter la région parisienne pour grossir les effectifs d’AEC, il ne s’en plaint pas, loin de là.