MECANIC VALLEE | LES ENTREPRISES EN MOUVEMENT
Élise, Émilie, Artur, Bastien, Mattéo et Maxime sont heureux. Ces cinq élèves de 2nde, 1re et Terminale au lycée Champollion sont en effet qualifiés pour la finale nationale du trophée Robotronik, qui se déroulera du 8 au 10 juillet, à La-Roche-sur-Yon en Vendée. Une finale que les Figeacois atteignent souvent, avec comme meilleur résultat une 5e place il y a quelques années. La thématique « Sail the world » étant la même qu’en 2019, les lycéens ont bénéficié d’une année supplémentaire de préparation. « C’est assez complexe, explique Laurent Nonorgues leur professeur, mais notre robot est prêt. Cette saison blanche nous a permis de régler quelques tâtonnements liés aux commandes par Bluetooth. En effet, le club Robotronik a bénéficié d’un partenariat privilégié avec l’entreprise Ratier (Collins Aerospace), qui en plus de son soutien financier a mis à disposition les mercredis après-midi, des ingénieurs en bureau d’études en électronique, en programmation et en conception 3D. Cela nous a permis de voir comment aborder certains problèmes et leur vision des choses nous a donné des solutions ».
Avant de partir pour la Vendée, ils avaient invité sur leur atelier mezzanine, leurs partenaires de Ratier Figeac, avec Jean-François Chanut PDG, Dominique Acquaviva directeur technique, Élisabeth Cerqueira responsable développement RH, ainsi qu’une demi-douzaine d’ingénieurs. Accueillis par Arnaud Combet proviseur et Laurent Heiser directeur délégué aux formations professionnelles.
Des échanges se nouaient alors entre jeunes et professionnels, montrant l’importance du partenariat. « Je n’ai pas eu cette chance, avouait l’un des ingénieurs, et je vous invite à profiter de cette expérience qui ne peut que vous être profitable ».
« Nous sommes heureux de ce partenariat, répondait Laurent Nonorgues, car on voit qu’on peut enseigner autrement que par le tableau ».
Avant de regarder le fonctionnement du robot expliqué par les lycéens, Jean-François Chanut les assurait que ce partenariat continuerait dans le temps : « Cela fait partie de l’école de la vie, et vous apprendrez ainsi à traverser les problèmes. Apprendre en souffrant n’exclut pas le plaisir. Bravo pour votre implication ».
Correspondant La Dépêche – Le 17/06/2021
