Des professionnelles de la Mecanic Vallée ont expliqué leurs parcours et leurs métiers à de jeunes lycéennes. L’occasion de promouvoir des filières encore considérées comme masculines.
Mardi 8 mars, à la salle polyvalente du lycée Champollion, le Campus des métiers et des qualifications d’excellence et Mecanic Vallée organisaient une table ronde réunissant plusieurs professionnelles des entreprises de l’industrie mécanique et une trentaine d’élèves de seconde du lycée, afin d’échanger sur l’orientation et la diversité des métiers proposés dans les entreprises de la Mecanic Vallée, ainsi que des parcours qui y mènent.
Camille Esquerré, cheffe de projets pour Mecanic Vallée, animait cette animation qui s’est ouverte par la présentation des professionnelles invitées. Elles étaient au nombre de cinq, représentant VPM Automation, Lisi Aérospace, Ratier-Figeac, Figeac-Aéro et Fives, elles étaient accompagnées par une élève en génie mécanique de l’IUT de Figeac.
Ces professionnelles et l’étudiante ont échangé longuement avec les lycéennes sur leurs différents parcours et leurs métiers au sein de leurs entreprises. Elles sont responsable qualité système et procédé, ingénieure méthode et R & D, ingénieure avant-projet, etc. Elles ont permis de faire découvrir aux élèves la diversité des métiers existant dans les entreprises de la Mecanic Vallée. Des métiers accessibles à différents niveaux d’études ou après des parcours variés. Une belle manière de répondre aux questions sur l’orientation et de faciliter les échanges entre les mondes scolaire et professionnel.
Lutter contre certains stéréotypes
« L’objectif de ce type d’action, expliquait Camille Esquerré, est de favoriser auprès des jeunes filles, l’attractivité des filières scientifiques et techniques trop peu choisies par les femmes et de susciter des vocations pour les métiers de l’industrie mécanique afin de favoriser la mixité dans ce secteur d’activité et dans ses entreprises ».
Avant de se réunir en table ronde, chaque professionnelle partageait son expérience professionnelle, insistant sur certains points comme l’importance de maîtriser une ou deux langues étrangères, ou l’attractivité de ces métiers de plus en plus tributaires des nouvelles technologies. Il était également question de réalité virtuelle ou augmentée, ce qui semblait intéresser les lycéennes. « Ces métiers de l’industrie sont accessibles à tous, poursuivait Camille Esquerré, mais s’il n’y a plus de freins à lever, il reste encore à lutter contre certains stéréotypes. Ils sont aussi destinés aux jeunes filles, mais on doit mieux les leur faire connaître. Elles semblent fort intéressées et comme les entreprises recrutent, c’est aussi l’occasion de leur offrir de belles perspectives d’avenir. D’autant plus lors de cette période dédiée aux droits des femmes ».
Correspondant – La Dépêche – le 10/03/2022