Le fournisseur aéronautique lotois vient de publier son chiffre d’affaires 2017/2018 définitif. Il a atteint 372 M€, en hausse de 19,6 %. Le bénéfice net, lui, s’élève à 30,3 M€.
Après une importante vague d’investissements tant dans l’appareil productif que dans le rachat d’autres acteurs comme Auvergne Aero sur le précédent exercice, le groupe lotois a commencé à réduire ses investissements qui se sont tout de même élevés à 69,3 M€, soit une baisse de 6,8 M€ par rapport à l’année précédente.
Le plan de marche de Jean-Claude Maillard, le PDG de Figeac Aero n’a pas varié, puisque l’objectif est d’atteindre 520 M€ de chiffre d’affaires en 2020, puis 650 M€ en 2023, confirmant toujours une croissance à deux chiffres.
Des contrats géants aux Etats-Unis
Ces derniers mois, Figeac Aero a continué à engranger des contrats majeurs au-delà de son client historique Airbus. Début 2017, le groupe lotois avait décroché un gigantesque contrat de 600 millions de dollars sur dix ans avec l’Américain Spirit Aerosystems pour fournir plusieurs pièces élémentaires et sous-ensembles pour les programmes Airbus A350 XWB et pour les Boeing B737, B747-8, B767 et B777.
En janvier dernier, Figeac Aero était aussi parvenu à signer un contrat en direct avec l’Américain Boeing afin de fournir des pièces de structure en aluminium de grandes dimensions destinées aux ailes du futur 777X qui entrera en service en 2020.
Une victoire commerciale qui en annonce d’autres
Elles seront produites à la fois par l’usine lotoise et par l’usine américaine de Wichita au Kansas, rachetée en 2014. Même si le montant du contrat n’a été dévoilé ni par la firme de Seattle ni par Figeac Aero, cette victoire commerciale en annonce d’autres sur les futurs programmes de Boeing.
Afin de faire face à cette croissance, Jean-Claude Maillard a prévu un plan de 300 embauches en France sur la période 2017-2020 dont une grande partie dans le Lot. Figeac Aero emploie aujourd’hui 3 300 personnes en France, aux Etats-Unis, au Mexique, en Tunisie et en Roumanie.