En marge d’une réunion de travail avec le délégué interministériel aux restructurations d’entreprises a été annoncé le départ à la retraite du directeur de l’usine aveyronnaise, Olivier Pasquesoone, et la nomination, à la direction, de Patrick Meillaud.
Jean-Pierre Floris, chargé par le gouvernement d’accompagner les entreprises dans leurs opérations de restructuration, a passé une grande partie de la journée de mercredi à l’usine Bosch d’Onet, où il a rencontré le président du groupe Bosch France, Heiko Carrié, la direction du site et les représentants syndicaux. Il s’agissait, pour le délégué interministériel, de faire un point d’étape, comme convenu en juillet dernier, sur les projets de diversification de l’usine aveyronnaise.
A cette occasion, Olivier Pasquesoone, directeur de Bosch Rodez depuis 2012, a annoncé son départ à la retraite en juin prochain. Agé de 65 ans, l’ancien directeur du site sera remplacé par son directeur financier, Patrick Meillaud. Celui-ci sera secondé dans sa fonction par Vincent Dittly au poste de directeur technique. « C’est un départ naturel qui ne fragilise en rien l’usine de Rodez », insiste Heiko Carrié.
Pour ce qui concerne l’avenir de Bosch en Aveyron et ses recherches de nouvelles productions, le président de Bosch France a assuré que « le groupe fait son maximum pour que des solutions soient trouvées le plus vite possible, dans le délai de quatre ans ». Pour l’heure, il est acté que le groupe poursuive la modernisation d’une ligne d’injecteurs diesel de nouvelle génération 2000 bars grâce à un investissement de 14M€ (ligne qui sera opérationnelle dans quelques jours). Une équipe a été formée et dédiée à la recherche de nouveaux débouchés. Un dispositif d’activité partielle et de formation a été mis en place pour accroître la flexibilité de l’usine et l’adaptabilité des personnels. L’usine de Rodez s’est orientée vers des activités de conseil pour l’industrie du futur à destination de clients extérieurs au groupe. La division Bosch Powertrain Division doit délocaliser à Rodez l’usinage de barres de torsion pour les systèmes de direction. Cette diversification permettra de répondre en partie seulement au problème de sureffectif de l’usine (300 personnes concernées).
« L’important est que les clients continuent d’avoir l’assurance que Bosch Rodez reste un fournisseur sérieux, détenteur d’un savoir-faire reconnu et animé d’un esprit d’équipe constructif », a, pour sa part, expliqué Jean-Pierre Floris.
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